Le café du Brésil
Le plus populaire. Ce café est idéal pour toutes les heures de la journée, avec ou sans lait, en filtre ou espresso. C’est un indispensable. Pourquoi ? En raison de son équilibre entre sucrosité et acidité ainsi que ses agréables notes de fruits jaunes et de cacao. Lorsqu’on le boit en espresso, c’est le bonheur : corps épais et enveloppant, acidité toute légère, sucrosité prononcée. Préparé en filtre, c’est son côté fruité qui ressort, avec des notes de pêche et chocolat noir. En somme, un must have.
La production
Ce café du Brésil est un café très particulier. Tout d’abord pour sa variété, l’Arara, qui est un croisement entre Catuaí jaune et Icatu jaune. Arara est une variété de café très résistante aux maladies. Ses fruits mûrissent très doucement et restent collés aux arbres même sous de gros orages. De cette façon, il y a une diminution de la perte et un gain en complexité aromatique. C’est aussi une variété qui n’a pas besoin de grandes quantités de pluie, ce qui la protège des instabilités climatiques.
Le lot de notre arara brésilien produit autour de 25 sacs à l’année, à 1100 m d’altitude. Ce café est cultivé en agroforesterie, ce qui veut dire qu’il partage son terrain avec 4 autres espèces de plantes différentes. Grâce à ça, on garanti la richesse du sol et dispense l’usage de tout intrant chimique. Il est récolté mécaniquement et séché naturellement entre les mois de mai et septembre. Comme d’habitude chez Synapse, nous le torréfions moyenne à légèrement, pour un résultat tout à fait idéal quelle que soit la méthode de préparation.
La ferme
C’est la Fazenda Pedra Preta, à l’entrée du terroir Mantiqueira de Minas. En ce qui concerne la protection environnementale et responsabilité écologique, cette ferme familiale, productrice de café il y a 3 générations, veut toujours s’améliorer. C’est une ferme en transition à l’agroforesterie, et à chaque café que l’on lui achette, nous contribuons à cette transition.
L’agroforesterie, nous avons dit, c’est de planter le café en forêt. Cela veut dire, grosso modo, que l’on aide la nature à se refaire, que ce soit dans la richesse des sols, dans la production d’eau (oui, le plus les sols sont riches, le plus il y a de sources d’eau) et dans la biodiversité. Ainsi, au fur et à mesure de la transition, cette ferme s’insère naturellement dans un régime d’agriculture biologique. Il y a encore un dernier aspect qui différencie cette ferme. C’est son usage d’eau. En effet, tout l’arrosage se fait exclusivement par la pluie, et toutes les machines de processing sont adaptées pour qu’aucune goutte d’eau ne soit dépensée dans le tri des cerises.
La région
Le petit village de Careaçu, dans le terroir Mantiqueira de Minas. Nous sommes à l’état de Minas Gerais, qui à lui tout seul cultive la plus grande quantité de café au monde. Il est à noter que la Mantiqueira reçoit ce nom en raison d’être placée le long d’une grande chaîne montagneuse appelée Serra da Mantiqueira. C’est une région très riche en eau (elle garde la plupart des rivières qui fournissent le sud-est du Brésil). Son sol est d’argile rouge, riche en micronutriments. Le climat est assez agréable. Ce sont en moyenne 20 º C toute l’année. En revanche, les températures peuvent atteindre moins de 0 º C le soir. C’est pourquoi cette région subit souvent des périodes de gelées. La moyenne de précipitation annuelle est de 133.9 mm.
Avis
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